As taken from the New Caledonia Government website.
La 10e Conférence des îles du Pacifique sur la conservation de la nature et des aires protégées se tiendra en avril 2020 en Nouvelle-Calédonie. Didier Poidyaliwane, membre du gouvernement en charge du développement durable, prépare l’événement avec le Programme régional océanien pour l'environnement (PROE). Un memorandum d'entente a été signé ce mardi 2 octobre.
Les discussions avaient été initiées en mars dernier, lors de la réunion ministérielle sur la conservation des requins, à Apia, aux Samoa. La Nouvelle-Calédonie a, depuis, confirmé son souhait d’accueillir la 10e Conférence des îles du Pacifique pour la conservation de la nature et les aires protégées, en avril 2020. Cet événement, coordonné par le Programme régional océanien pour l’environnement (PROE – lire l’encadré), a lieu tous les cinq ans. Il guide les programmes de conservation de la biodiversité des pays et territoires du Pacifique.
Pour préparer ce rendez-vous de grande envergure, une délégation du PROE, conduite par son directeur général adjoint, Stuart Chape, est venue à Nouméa les 1er et 2 octobre. À cette occasion, un memorandum d’entente a été signé avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par Didier Poidyaliwane.
Premiers jalons
« C’est une conférence de grande importance pour nous et pour la région, a exposé Stuart Chape lors de cette signature. Nous sommes très heureux que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ait proposé d’accueillir cet événement avec autant d’enthousiasme. En ce début de semaine, nous avons posé ensemble les premiers jalons de son organisation, notamment logistique. » Des « discussions importantes » ont notamment été menées avec les provinces, collectivités en charge de la conservation de la biodiversité, et donc concernées au premier chef.
Cette 10e Conférence coïncidera, en 2020, avec deux rendez-vous majeurs : d’une part, l’évaluation du plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 de la convention sur la diversité biologique des Nations unies et ses « objectifs d’Aïchi » ; et d’autre part, l’entrée en vigueur de l’accord de Paris (convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
« Pour la Nouvelle-Calédonie, c’est un défi de préparer cette conférence, à la veille d’échéances politiques importantes, mais surtout alors que se déploie le plan de gestion du Parc naturel de la mer de Corail, a souligné Didier Poidyaliwane. Nous accueillons avec grand cœur cet événement et tâcherons d’être à la hauteur des enjeux. »
Était présent, aux côtés de Stuart Chape, Andrew Foran, coordinateur des programmes régionaux du bureau de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) à Fidji.