Des représentants de la Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna ont à présent une meilleure compréhension des technologies disponibles sur la surveillance des Aires Marines Protégées à travers une étude commanditée par l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB).
Un atelier sur la surveillance et la gestion des aires marines protégées s’est tenu à Nouméa en Nouvelle Calédonie les 10 et 11 juillet 2018 afin de présenter la synthèse et les recommandations sur les technologies de surveillance des activités humaines dans les aires marines protégées du Pacifique ainsi qu’un outil d’aide à la décision développé à cet effet.
Cet atelier était coordonné par l’AFB et le Programme Régional Océanien de l’Environnement (PROE) dans le cadre du projet « Pacific Biodiversity Blue Belt » bénéficiant d’une subvention moyenne BEST2.0. Ce projet soutient la Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna, la Polynésie française et Pitcairn dans leurs efforts de protection des écosystèmes côtiers et marins.
« Cette étude rend disponible une liste exhaustive des technologies de surveillance qui guidera les gestionnaires dans le choix des outils à mettre en œuvre pour la surveillance des usages dans les Aires Marines Protégées » selon Franck Connan, spécialiste de la gestion et de la conservation du milieu marin et point focal pour les territoires français du Pacifique au PROE.
L’atelier comportait trois séquences. La première a permis de dresser un état des lieux des activités du projet Blue Belt dans son ensemble, la deuxième à la présentation des technologies de surveillance et enfin, la troisième à une prise en main de l’outil d’aide à la décision dans le choix des technologies de surveillance.
Deux représentants des Îles Cook était également présents à cet atelier dans le cadre de l’accord de jumelage avec la Nouvelle Calédonie pour un partage de compétences et d'expériences en vue d’une meilleure gestion.
Les Aires Marines Protégées des Îles Cook et de la Nouvelle Calédonie représentent un totale de 3.276 millions de kilomètres carrés,incluant le parc marin des Îles Cook, Maraea Moana avec près de 2 millions de km2 et le Parc Naturel de la Mer de Corail de la Nouvelle Calédonie avec 1.3 millions de km2.
Comme le fait remarquer Franck Connan, « des leçons et expériences ont été partagées durant cet atelier, comme par exemple le processus de création du Parc Naturel de la Mer de Corail et l’élaboration de son plan de gestion. Nous avons pu entendre comment les sentiers côtiers et sous-marins en Polynésie française et à Wallis et Futuna ont vu le jour et comment ils contribueront au renforcement de la connaissance des utilisateurs quant à l’importance des écosystèmes marins et côtiers ainsi que les pressions auxquelles ils font face. Le panel des outils méthodologiques pouvant être utilisés notamment pour la planification spatiale marine a aussi été présentés ».
Le “Pacific Biodiversity Blue Belt Project” coordonne des activités régionales et territoriales et apporte un soutien financier aux PTOM dans le but de conserver l’environnement marin par une approche de gestion intégrée par notamment l’accompagnement de mise en oeuvred’aires marines protégées
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